Rencontre avec Jonathan, notre patron aux multiples casquettes !
1. Peux-tu te présenter en quelques mots ?
« Je m’appelle Jonathan Deleuze, j’ai 35 ans, je suis traducteur de formation et je suis le fondateur et dirigeant de l’entreprise DTS. Nous sommes spécialisés dans les solutions de traduction et de rédaction sur mesure pour les équipes de communication. Nous mettons en place et exploitons par exemple des plateformes pour pouvoir travailler en étroite concertation avec les équipes de nos clients, ou travaillons directement à leurs côtés, au sein de leurs équipes. Par exemple, pour remplacer temporairement des collaborateurs absents, constituer des équipes de projet ou encore absorber les pics de travail.
Quand je ne travaille pas – ce qui est somme toute assez rare (rires) –, j’aime faire du sport pour me vider l’esprit. Je mets par exemple un point d’honneur à aller courir le dimanche matin. J’aime aussi passer du temps avec ma famille et mes amis, et bien entendu, décompresser autour d’une bière après une journée chargée. Pour le reste, l’histoire m’intéresse beaucoup. J’écoute souvent des podcasts sur la vie de personnages connus et moins connus dans la voiture, entre deux radars-tronçons sur la E42, entre la maison et le bureau. Je suis notamment un grand fan de Lorànt Deutsch et de son émission “Entrez dans l’histoire” pour ne citer qu’elle. J’adore aussi tout ce qui touche à l’informatique. C’est une passion qui m’habite depuis que nos parents nous ont offert notre premier ordinateur, à mon frère et moi. À tel point que je me suis lancé dans un master en ingénierie informatique il y a quelques années. D’ailleurs, mon directeur de mémoire attend toujours ma thèse, mais ça, c’est une autre histoire. (rires) Enfin, ma plus grande passion, celle vouée à éclipser toutes les autres, verra le jour d’ici quelques mois, car je serai bientôt papa. »
2. À quoi ressemble ton quotidien chez DTS ?
« Mon quotidien chez DTS est extrêmement varié puisque mon travail porte en parallèle sur tous les aspects de la gestion et du développement de l’entreprise : production, marketing, vente, développement et informatisation des processus, création de nouveaux services, contrôle qualité, stratégie de prix, recherche de leads, analyse de la concurrence et positionnement, suivi des clients, sélection et recrutement des profils internes et externes, représentation lors d’événements, analyse des nouveaux projets, réunions de suivi avec les clients, coaching des collaborateurs, et même le nettoyage des bureaux de Bernissart et Nivelles ! Passez le vendredi, vous me verrez probablement sortir de la cuisine armé d’une paire de gants, d’une microfibre et de mon indéboulonnable spray Dettol… (rires) Pour pimenter le tout, mes formations en traduction et en informatique ne m’ont aucunement préparé à gérer une entreprise. J’apprends donc beaucoup sur le tas et je me forme en continu, principalement en autodidacte.
Heureusement, mon équipe est toujours là pour m’aider, avec la gestion des fournisseurs indirects et le suivi des collaborateurs chez mon père, Jacques, et la gestion des projets de l’équipe interne chez Alyne. Le reste de l’équipe travaille soit chez nos clients, soit sur des projets depuis nos bureaux. Tout le monde fait du bon travail, et les échos qui me parviennent me mettent à chaque fois du baume au cœur. »
3. Quel aspect de ton métier aimes-tu le plus ?
« La possibilité d’innover et de concrétiser mes idées. Avec mon expérience du terrain et au travers de mes nombreux contacts avec nos clients, j’ai une vision claire de ce que doit être la traduction pour qu’elle apporte une réelle valeur ajoutée à nos clients, mais aussi à nos traducteurs. Mon approche repose sur la concertation, l’amélioration continue et le travail en partenariat. Étonnamment, l’approche classique – celle qui m’a été enseignée et qui a été mon quotidien à mes débuts – me semble à mille lieues des bonnes pratiques. Le fait que je puisse me battre chaque jour pour communiquer et développer ma vision de la traduction – et de voir que nos clients aussi croient en cette approche en partenariat une fois qu’ils en ont fait l’expérience – me donne l’énergie nécessaire pour relever tous les défis. »
4. Un projet qui t’a marqué ?
« Il n’est pas un projet en particulier qui m’ait marqué. Ce qui m’a marqué toutefois, c’est que l’on peut apprendre quelque chose de chaque projet. On peut tirer des enseignements de chaque réussite, de chaque échec et de chaque collaboration. S’il est une chose que je veux transmettre à mon équipe, c’est de puiser dans ces expériences du quotidien pour s’améliorer continuellement – nous avons toujours quelque chose à apprendre, et quel bonheur de s’améliorer ! »
5. Quel serait le projet de tes rêves ?
« Le projet de mes rêves est de parvenir à redonner leurs lettres de noblesse aux métiers de la communication, en particulier à la traduction, qui est souvent mal considérée en entreprise. Ce qui est très paradoxal, dans le sens où il existe peu de métiers qui requièrent autant de concentration et pour lesquels une erreur d’inattention soit aussi impardonnable. Quand la plupart des gens envisagent la valeur ajoutée d’une traduction ou d’une communication, ils ne me semblent pas prendre conscience des dangers qui découlent d’une communication de mauvaise qualité et de l’importance du travail en partenariat. Mon rêve, ou plutôt mon ambition, est de faire prendre conscience de l’importance d’une communication de qualité et in fine du coût économique d’une mauvaise communication. À l’externe, mais aussi en interne. »
6. Quelles compétences te sont indispensables au quotidien ?
« La liste est longue… Et j’ai envie d’aborder la question plus largement : en ce qui concerne les connaissances, je dirais principalement mes connaissances en informatique pour résoudre les problèmes du quotidien, proposer des solutions efficaces et mettre en place des processus robustes. Mes connaissances en langues pour communiquer en néerlandais, en français et en anglais avec nos clients et fournisseurs. Mes compétences en communication pour réussir à communiquer notre message de la manière la plus efficace possible à nos clients et clients potentiels. Mes compétences en traduction ensuite, et ma connaissance du terrain, pour évaluer correctement les projets et remettre des devis qui soient à la fois compétitifs et rentables dans un marché extrêmement concurrentiel. Mes compétences humaines parce qu’il m’arrive régulièrement de faire de la sélection de profils pour les missions de consultance et dans ce contexte, je dois réussir à évaluer rapidement la conformité d’un profil à un poste donné.
Et pour compléter la question, je dirais aussi que les attitudes priment – et parfois largement – sur les compétences et connaissances. Je dois ainsi beaucoup à mon côté autodidacte, mon approche constructive, mon optimisme, ma ténacité et mon éternel besoin d’accomplir. Je suis convaincu que ce sont ces attitudes qui font la différence. »
7. Pour terminer, si tu devais décrire DTS en un mot, lequel choisirais-tu ?
« Une belle aventure. »